Grimbold mène l’infanterie du Rohan. Face à la masse de l’ennemi, il ordonne un déploiement en ligne afin de cribler au mieux les Mumak.
Les hommes meurent, piétinés et déchiquetés par les cruelles défenses mais une nouvelle volée terrasse le Mumak !
La cohorte de Mumaks forme une pointe blindée qui s’enfonce lentement et irrésistiblement dans l’aile gauche de la ligne d’infanterie du Rohan.
Le deuxième géant s’avance alors et englobe de son ombre mortelle le Rohan. De nouveaux tirs s’abattent sur lui mais il ne subit qu’une seule blessure. Les Guerriers de l’Ouestfode, résignés mais résolus, dégagent leurs boucliers et affermissent leurs prises sur leurs épées.
Les Guerriers Mahuds montés sur dromadaires, tels des charognards, suivent les énormes créatures, prêts à achever tout survivant.
Eowyn remonte la ligne. Après avoir détruit la dernière catapulte, elle s’en prend au flanc du Mordor, tue le capitaine Orque qui se dresse devant elle, et chasse les Orques du centre du Mordor.
Mais au nord, la crête blanche d’Eomer menait le grand front des Rohirrim qu’il avait de nouveau ralliés…son visage devint mortellement pâle, et une fureur froide l’envahit…il donna de l’éperon et se lança tête baissée vers le front de la grande armée, sonna du cor et appela d’une voix forte à l’assaut. Sur le champ de bataille retentit sa voix claire criant : « Mort ! Courez, courez à la ruine et à la fin du monde ! »
Là dessus l’armée se mit en mouvement. Mais les Rohirrim ne chantaient plus. « Mort », criaient-ils d’une seule voix puissante et terrible, et prenant de la vitesse, comme une grande marée…elle passa en grondant vers le sud.
Eomer a rejoint les éoreds qui manoeuvrent pour revenir en soutien vers l’infanterie rohirrim. Cette dernière va subir le choc de toute l’attaque des Hommes Mauvais du Sud et va probablement être sévèrement étrillée.
Derrière, l’armée des Orientaux emmenée par Khamul et Amdur suivent les traces des Mumaks, alors que les troupes à pieds du Harad et les Corsaires de Dalamyr prennent le flanc gauche du Harad, afin d’opérer la jonction avec le Mordor.
Le cruel chef-Serpent fait enfin face au à Eomer…
Il fut alors rempli d’un courroux sanguinaire ; il cria d’une voix forte et, déployant son étendard, serpent noir sur fond écarlate, il s’élança contre le cheval blanc sur fond vert avec une grande masse d’homme ; et quand les Suderons dégainèrent leurs cimeterres, ce fut comme un étincellement d’étoiles.
La salle retient son souffle alors que le Bien et le Mal déclarent de nombreuses actions Epiques dans ce choc frontal.
Qui du Cheval Blanc ou du Serpent Noir va réussir à charger le front adverse ?
L’Arbitre en chef Xeti fait rouler le dé qui s’immobilise une nouvelle fois en faveur des Hommes du Nord ! ! !
Les Valars protègent le Rohan et lui insufflent la force d’affronter toute la force de Sauron depuis des heures et des heures, déjouant les tactiques maléfiques du Seigneur-Ténébreux.
Dans un duel terrible, aidé par le sacrifice de Merry, Eomer terrasse Suladan, plongeant sa lame dans son cœur noir jusqu’à la garde ! L’unité d’élite du Seigneur-Serpent est anéantie pendant que les cavaliers du Harad subissent de terribles pertes sous les coups des Helmingas de Grimbold !
Grand fut le choc de leur rencontre. Mais la furie blanche des Hommes du Nord était la plus ardente, et leur chevalerie était plus habile avec ses longues lances, et implacable. Ils étaient moins nombreux, mais ils fendirent les rangs des Suderons comme un coup de foudre dans la forêt…sa lance fut brisée comme il jetait leur chef à terre. Son épée jaillit ; il piqua sur l’étendard et fendit hampe et porteur ; et le serpent noir s’effondra.
Eowyn et Elflheim dirigent la ligne montée du Rohan face aux troupes du Mordor qui se rallient désespérément.
Plus au Sud, malgré de nouvelles blessures subies par le deuxième Mumak, l’infanterie rohirrim est décimée par les Mumakils. Les Hommes mauvais font imploser le flanc gauche du Rohan et s’engouffrent par les brèches béantes.
Plus à droite, les regards féroces des Gardes Royaux, qui s’appuient sur le tertre central, défient les cruels Corsaires de Dalamyr.
Lentement, le Rohan ploie et semble céder. Les hommes de Minas Tirith ont le cœur qui se serre alors qu’ils voient la gigantesque armée du Mal progresser de nouveau vers leur cité.
Ce fut au moment où l’espoir chancelait qu’un nouveau cri monta de la Cité…car ils voyaient, se détachant en noir sur l’eau scintillante, une flotte poussée par le vent. Les Pirates d’Umbar ! crièrent les hommes. Les Pirates d’Umbar ! C’est le dernier coup du destin ! »
Les Rohirrims ne voyaient que trop bien eux-mêmes les voiles noires…Eomer ne se trouvait plus à présent qu’à un mille au plus du Harlond, et une grande presse de ses premiers ennemis le séparait de ce havre alors que de nouveaux ennemis venaient en tournoyant par derrière…
Il gagna donc à cheval une butte verte où il planta sa bannière, et le Cheval Blanc flotta dans le vent…car il était encore possédé par l’ardeur de la bataille ; il était toujours indemne, il était jeune et il était roi : seigneur d’un peuple féroce…il regarda de nouveau les navires noirs et il brandit son épée en signe de défi.
Mais alors l’étonnement le saisit, en même temps…et voilà que sur le navire de tête un grand étendard se déployait, et le vent le fit flotter, tandis que le navire se tournait vers le port du Harlond. Dessus fleurissait un Arbre Blanc, et cela, c’était pour le Gondor ; mais il était entouré de Sept Etoiles et surmonté d’une haute couronne, marque d’Elendil. Et les étoiles flamboyaient au soleil, car elles avaient été ouvrées en gemmes par Arwen, fille d’Elrond ; et la couronne brillait dans le matin, car elle était faite de mithril et d’or.
Ainsi vint Aragorn, fils d’Arathorn, Elessar, héritier d’Isildur, des Chemins des Morts, porté par un vent de la Mer au royaume de Gondor…
Qui va l’emporter, du Seigneur Ténébreux ou des Peuples Libres ?