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samedi 18 décembre 2010

Tales of Uncharted Seas Humains vs Morts Vivants

Une semaine après le combat dans les eaux glaciales des Iles Inexplorées qui avait opposé les Orcs aux Elfes, un combat pour d'autres richesses a lieu dans les mers chaudes plus au Sud...
Les protagonistes :
- Les Bones Griffons de Xeti

- Les Impériaux de El Commandante (bibi)


Le scénario : re-belote pour La Chasse au Trésor que Xeti veut tester.
"Mouahahah, moi Don Fernando de la Vega y Sangre, j'ai découvert le lieu
où est caché le Tésor du défunt Terrible Pirate Bob, la fortune et la gloire
sont bientôt mienne ! ! !

- eeuuuhhh, chefchef, y'a des trucs bizarres qui sortent de l'eau, j'ai peur..."
Bon, après deux parties d'initiation avec des flottes naines courtoisement prêtées, j'avais enfin réussi à peindre le noyau de ma flotte (et ses deux-cent millions de voiles-snif), et étais impatient de voir ce que les humains ont dans le ventre.
Tout ce beau monde s'élance, il est clair que mes bateaux sont plus rapides.

Je décide de menacer l'arrière de la flotte de Xeti avec mon escadron de croiseurs. Cette manoeuvre détourne son attention et il fait face avec ses croiseurs lourds. Une pluie de tirs de balistes frappe mes forces et je passe plus ou moins entre les gouttes. Plus loin mes frégates foncent vers l'ïle, tandis qu'au centre mes destroyers ont bien du mal à trouver une position idoine pour être utiles face aux morts. Mon vaisseau-amiral, masqué par la grosse île, avance lentement vers une position de tir que j'espère plus favorable.


C'est l'île au Trésor, chef ?



Après avoir vu ses deux ailiers canonnés et éperonnés (dont un abordage que j'avais gagné mais une réanimation de cadavres mit fin à ma courte joie), le dernier croiseur, ne pouvant tirer, passe sous le nez des deux croiseurs lourds BG pour finir misérablement avec son équipage éliminé par un vieux tir de canon à peste du Battleship ennemi.



Le destroyer de gauche s'était mis au milieu de la flotte du Xeti
en espérant la destruction, car j'avais la carte qui signifie l'explosion
apocalyptique (2 sur la table des critiques !). Mais bon un coup du même canon
et équipage mort mais destroyer pas détruit snif. Donc là en fait, les deux
bateauxs impériaux sont des coques vides....
Finalement, 4 Frégates survivantes abordent l'île, et leurs équipages se ruent frénétiquement pelles à la main. Le Trésor du capitaine Bob est découvert et les matelots ré-embarquent avec des regards paniqués (c'est à dire qu'en même temps les rochers des balistes pleuvent sur leurs barcasses vides et que seul le navire-amiral humain peut les protéger de la meute qui se rapproche).

Le Battleship est enfin en position de tir. Il vaporise pendant son avance 2 croiseurs morts-vivants et l'escadron de baleines




C'est le moment de prendre l'initiative sangre de dios ! ! !
L'infâme Xeti prend l'initiative et ses deux derniers bateaux de poursuite s'inflitrent au nord et au sud de mes malheureuses frégates qui se font arracher leurs coques. Le Trésor maudit coule à pic.




Madre de Dios !
Encore un match nul !
Alors finalement, on s'est bien amusés. Le scénario de Bebert est intéressant mais mérite encore des ajustements, par exemple pour contrer l'avantage des flottes rapides contre les lentes (celle-ci abattant le porteur du Trésor qui est en train de s'échapper). On peut par exemple imaginer un Monstre marin qui garde l'île (du coup on y va plus prudemment) ou encore l'interdiction aux frégates d'emporter le Trésor...
En tout cas un jeu bien plaisant !

mercredi 15 décembre 2010

Tales Of Uncharted Seas Orcs vs Elves

Et voici le compte rendu tant attendu de ma partie de Tales Of Uncharted Seas avec mes vilains Orcs contres les fourbes Elfes de Thebs.

Bon alors il s’agit d’une partie en 900 points sur un scénario de mon cru. 900 points, c’est un bon format qui permet d’avoir une flotte suffisamment variée. Je pense qu’à TuS, il faut aligner entre 800 et 1200 points pour bien s’amuser. Au-delà ça peu devenir un peu long et ça nécessite d’avoir plusieurs unités identiques, en dessous on a – à mon avis - pas assez d’unité pour que ce soit intéressant stratégiquement.

Le scénario, c’est un peu le point faible de l’éditeur de TuS qui ne propose quasiment rien alors que le jeu s’y prête particulièrement, j’ai donc du inventer les miens. Thebs a donc choisi parmi les scénarios de ma création celui que j’ai nommé « L’ile au trésor ». Globalement, les deux flottes vont donc devoir se ruer vers l’ile ainsi nommée, jeter l’ancre à moins de 2 pouces pour débarquer tout ou une partie de son équipage. Au plus un joueur débarque de troupe, au plus il trouvera le trésor rapidement. Une fois le trésor trouvé, il faut le rembarquer, lever l’ancre et mettre les voiles, car l’adversaire peut vous le reprendre lors d’un abordage. Si un joueur arrive à s’enfuir avec le trésor, il gagne, tout autre résultat est un match nul.

Commençons par présenter les belligérants.

Les elfes de mon adversaire, ce sont les jolis bateaux élancés avec leurs voiles de catamarans qu’on voit au fond. Leur point fort c’est la vitesse puisque ce sont en fait les plus rapides du jeu, et leurs bordées sont particulièrement efficaces à courte ou moyenne portée.
Quant à moi, je dirige une flotte d’orques au premier plan. Leur spécialité, c’est l’éperonnage et l’abordage, autrement dit le corps à corps. Ils ne sont pas si mauvais que ça au tir mais ont la particularité de tirer quasiment uniquement devant et à portée assez courte. Mes bateaux sont assez lents et résistants mais on se plaint pas, on n’est pas des nains.

Trêve de verbiage, voici la table après le déploiement.

Comme on le voit nous sommes déployés dans 2 coins de la table face à face, et nous faisons face à l’île au trésor qui est au milieu de l’autre moitié de table (au fond juste avant la falaise au bord de la table).

Bon alors s’ensuit le tour 1. Tour durant lequel nos flottes s’élancent sur la grande bleue en direction de l’île mais très peu de tirs lointains qui n’abimeront que les vagues. Comme je suis un peu plus lent que mon ennemi, je lui montre que le chemin le plus court est une ligne droite, tandis que mon ennemi préfère rester à bonne distance quitte à faire une belle courbe. Mon fourbe d’ennemi décide aussi d’envoyer 2 détachements de destroyers et son dragon sur mon flanc et je décide de détacher 3 frégates pour les bloquer.

Tour 2
Ensuite j’ai oublié de prendre une photo au tout début du tour 2, et un détachement de destroyers elfes est déjà passé à l’attaque de mes courageuses frégates. Mais bon c’est presque une photo début tour 2…


Bon alors après la photo, mes frégates se jettent courageusement à l’attaque de destroyers qui essaient de contourner ma flotte. Les destroyers sont des bateaux une catégorie au dessus de mes frégates mais comme l’abordage est ma spécialité je suis trés confiant… mais j’enchaine les mauvais jets de dés et mes frégates sont coulées en ayant pu détruire qu’un seul des 3 destroyers. Mes deux gros navires de guerres arriveront chacun à couler une des 3 frégates elfes se rapprochant de l’île et passant par la même dans ma ligne de mire…
Puis mon vaisseau amiral (qui est le plus sur mon flanc gauche) est attaqué par 2 destroyers d’assaut elfes qui propulsent leur module d’assaut et l’un d’entre eux aura la chance de trouver une brêche. Le drame c’est que comme c’est de l’éperonnage rouge (red) cela signifie automatiquement un dégât critique. Finalement ce sera 4 points de coque et 1 équipage en moins... voilà qui handicape sérieusement le fleuron de ma flotte. La seule bonne nouvelle c’est que les modules d’assaut n’ont pas survécu au choc et qu’il n’y aura donc pas d’abordage.


Tour 3

Les premiers bateaux elfiques arrivent aux abords de l’ile tant convoitée et jettent l’ancre à l’abri de mes canons, protégés par le relief de l’île. Ils devraient donc pouvoir débarquer au tour suivant. Mes navires ont quant à eux une bonne longueur de retard, alors j’en profite pour canonner et couler un croiseur (on voit bien le trou dans la formation sur la photo suivante), un autre sera endommagé. Pendant ce temps là, les destroyers ennemis restent sur les talons de mon vaisseau amirale et le harcèlent mais ne lui font guère de dommage, puis le vaisseau amiral ennemi qui jusque là voguait en direction de l’île pivote vers moi et lâche à bout portant une bordée sur le mien... mon massacreur des mers encaisse à nouveau un dommage critique mais il tient bon.
Tour 4

Mon vaisseau amiral tente d’aborder celui de mon ennemi elfe qui - rappelons le - a eu l'outrecuidance de s'approcher du miens pour mieux me canonner à courte portée. Mais thebs joue une carte de fourbe qui me fait manquer la manœuvre, puis il me contourne tout en me tirant dessus. J’ai toujours quelques enquiquineurs sur les talons mais ceux si sont trop loin et trop faibles pour réellement m’embêter. Je scinde le reste de ma flotte en deux pour préparer la chasse du bateau qui tentera de fuir avec le trésor. Le reste de la flotte elfe se regroupe autour de l’île et Thebs décide de tenter un pari risqué : faire débarquer le maximum de ses troupes, laissant les vaisseaux elfes non défendus en cas d’abordage alors que mes troupes se rapprochent. Mais le nombre lui permet (de justesse) de trouver le trésor tout de suite… il pourra donc rembarquer dès le tour suivant…
Tour 5

Mon vaisseau amiral reprend un peu du poil de la bête après que j’ai joué une carte de réparation. Ensuite pour bien commencer le tour comme j’ai l’initiative, je commence par aller massacrer 2 frégates sans défense à ma portée (ça détend)… juste avant que les troupes elfiques rembarquent. Cela signifie qu’un des bateaux ancrés est maintenant porteur du trésor mais je ne sais pas lequel parmi les 4 restants. De manière à empêcher les fuites des frégates elfes, je leur oppose une longue ligne de 3 destroyers destinée à les bloquer. De l’autre côté de l’île, un croiseur d’assaut éperonne et coule le dernier croiseur, mon navire de guerre (battleship) voudrait en faire autant contre son homologue elfique, mais Thebs joue encore une carte de fourbe pour m’en empêcher et esquive l’attaque en se téléportant. Puis ce même vaisseau m’arrose copieusement provoquant un dommage critique sur mon navire dont le gouvernail est endommagé. Enfin les frégates ennemies lèvent aussi l’ancre. Ce sont elles ou le navire de guerre qui ont le trésor.
Tour 6 (le dernier)

Soyez bien attentif car avec la fatigue j’ai malheureusement oublié de tirer une photo finale.
Le tour commence bien, puisque j’ai l’initiative et que je commence par aller percuter le navire de guerre elfique avec le mien. Dans l’abordage qui suit, son équipage est massacré tandis que le miens s’en sort sans trop de bobo. Par contre, mon adversaire m’annonce que mes pilleurs ne trouvent pas de trésor sur ce bateau !!! Puis il joue encore une carte coup de Trafalgar, à savoir je fais un virage sur place avec mes frégates qui mettent cap nord-nord-ouest (14 pouces), elles sont alors à 2 doigts de s’enfuir puisqu’elles arrivent au niveau de l’ile au nord. A ce moment, il ne m’est plus possible de les rattraper. Je décide donc des les couler. Le vaisseau amiral tire sur celle de gauche et la coule. C’est elle qui transporter le magot : match nul !



Mon analyse.

La partie aura été bien tendue puisqu’à de nombreuses reprises j’ai failli gagner… ou perdre. Par exemple, au début du tour 7, il m’aurait suffit de lancer un assaut sur les frégates (au lieu de taper sur le gros) pour peut-être l’emporter.
Thebs avait aussi choisi l’option « blitz », en profitant de la vitesse des elfes et en mobilisant toute sa flotte pour chercher le trésor. Il aurait pu mieux défendre ses bateaux et n’envoyer qu’une partie à la recherche du trésor. Là il était groupé et sans défense. Son pari a failli payer, puisqu’il a trouvé rapidement le trésor, prenant ainsi une grosse option sur la victoire, et failli s’échapper avec. En chargeant, le magot sur les frégates, Thebs a choisi de risquer le match nul. En effet, ses frégates sont tellement rapides qu’il est difficile de les rattraper mais tellement fragiles qu’elles sont par contre faciles à couler. Ce qui est intéressant à voir c’est que bien que plus lent, j’ai pu le rattraper avant qu’il ne s’échappe. Ce qui prouve que ce n’est pas uniquement le plus rapide qui gagne même si je ne vois pas ce qu’un nain aurait pus faire à ma place…

Pour finir un petit hommage à mon adversaire…